Les joueurs du LOSC s'offrent une parade impériale pour leur doublé
Les joueurs du LOSC ont triomphalement paradé dimanche à Lille dans un bus à impériale sous les vivats de dizaines de milliers de supporteurs venus célébrer leur sacre en Coupe de France et dans le Championnat, premier doublé des nordistes depuis 1946.
Rincés par une fin de saison fiévreuse et une nuit de fête, les Dogues ont défilé sur le boulevard de la Liberté, au coeur de la capitale des Flandres, entre la place de la République et l'Esplanade où des milliers de personnes les attendaient dans une ambiance de braderie et de stade survolté.
A leur arrivée, alors que retentissaient les premières notes de la chanson de Queen, "We are the champions", entonné comme un seul homme par les Lillois en délire, le ciel jusque-là menaçant s'est soudain éclairci.
Du haut de leur bus estampillé "Champions 2011", les joueurs, revêtus du tee-shirt rouge du club, ont alors fendu une mer de drapeaux rouges en brandissant la Coupe de France, enlevée le 14 mai au Stade de France.
En chefs de choeur, Adil Rami- lunettes fumées et bonnet noir sur la tête - et Rio Mavuba - lunettes vert flashy sur le nez et drapeau zaïrois sur les épaules - monopolisaient le micro pour haranguer avec des chants triomphants les supporteurs, dont certains n'hésitaient pas à escalader les feux rouges pour apercevoir leurs idoles.
Parmi eux et aux côtés du coach Rudi Garcia, Martine Aubry, la maire de Lille, ne cachait pas son plaisir.
Sur des rengaines victorieuses - "On est les champions, on est les champions" - et les cris d'amour de la foule, les joueurs ont remonté lentement le boulevard dans un moment qui n'était pas sans rappeler la célébration des Bleus à Paris en 1998.
"Nous vivons un moment exceptionnel que l'on n'avait pas connu depuis longtemps. Ce club, c'est avant tout une bande de copains qui est arrivé au bout de son rêve. Je voulais être avec eux pour saluer ça et leur dire merci", a déclaré Chantal Fievet, 52 ans, arborant fièrement son maillot du LOSC.
"Tout le peuple lillois est derrière son équipe. Déjà la Coupe de France, c'était historique, mais là le championnat, c'est grandiose. Franchement qui aurait dit en début de saison que Lille finirait champion ? Pas grand monde, mais nous, on y a toujours cru", a renchéri Frédéric Ponge, 36 ans, alors que le bus des joueurs faisait son entrée sur l'esplanade.
Porté par un immense "Merci le LOSC" repris en choeur par les quelque 20.000 Lillois qui s'étaient massés devant l'écran géant installé spécialement pour l'occasion, Rudi Garcia a pris le micro pour remercier le public.
"C'est pour vous qu'on a gagné la Coupe de France, c'est pour vous qu'on est champion de France", a scandé l'entraîneur, avant de présenter, sous les clameurs, les joueurs de son équipe, affublant chacun d'entre eux de surnoms affectueux ("mon petit", "mon poulet").
A quelques mètres de là se dressaient les tout derniers restes du stade Grimonprez-Jooris en cours de démolition, une arène qui célébra les heures glorieuses du LOSC, et en particulier le doublé de 1946.
Rincés par une fin de saison fiévreuse et une nuit de fête, les Dogues ont défilé sur le boulevard de la Liberté, au coeur de la capitale des Flandres, entre la place de la République et l'Esplanade où des milliers de personnes les attendaient dans une ambiance de braderie et de stade survolté.
A leur arrivée, alors que retentissaient les premières notes de la chanson de Queen, "We are the champions", entonné comme un seul homme par les Lillois en délire, le ciel jusque-là menaçant s'est soudain éclairci.
Du haut de leur bus estampillé "Champions 2011", les joueurs, revêtus du tee-shirt rouge du club, ont alors fendu une mer de drapeaux rouges en brandissant la Coupe de France, enlevée le 14 mai au Stade de France.
En chefs de choeur, Adil Rami- lunettes fumées et bonnet noir sur la tête - et Rio Mavuba - lunettes vert flashy sur le nez et drapeau zaïrois sur les épaules - monopolisaient le micro pour haranguer avec des chants triomphants les supporteurs, dont certains n'hésitaient pas à escalader les feux rouges pour apercevoir leurs idoles.
Parmi eux et aux côtés du coach Rudi Garcia, Martine Aubry, la maire de Lille, ne cachait pas son plaisir.
Sur des rengaines victorieuses - "On est les champions, on est les champions" - et les cris d'amour de la foule, les joueurs ont remonté lentement le boulevard dans un moment qui n'était pas sans rappeler la célébration des Bleus à Paris en 1998.
"Nous vivons un moment exceptionnel que l'on n'avait pas connu depuis longtemps. Ce club, c'est avant tout une bande de copains qui est arrivé au bout de son rêve. Je voulais être avec eux pour saluer ça et leur dire merci", a déclaré Chantal Fievet, 52 ans, arborant fièrement son maillot du LOSC.
"Tout le peuple lillois est derrière son équipe. Déjà la Coupe de France, c'était historique, mais là le championnat, c'est grandiose. Franchement qui aurait dit en début de saison que Lille finirait champion ? Pas grand monde, mais nous, on y a toujours cru", a renchéri Frédéric Ponge, 36 ans, alors que le bus des joueurs faisait son entrée sur l'esplanade.
Porté par un immense "Merci le LOSC" repris en choeur par les quelque 20.000 Lillois qui s'étaient massés devant l'écran géant installé spécialement pour l'occasion, Rudi Garcia a pris le micro pour remercier le public.
"C'est pour vous qu'on a gagné la Coupe de France, c'est pour vous qu'on est champion de France", a scandé l'entraîneur, avant de présenter, sous les clameurs, les joueurs de son équipe, affublant chacun d'entre eux de surnoms affectueux ("mon petit", "mon poulet").
A quelques mètres de là se dressaient les tout derniers restes du stade Grimonprez-Jooris en cours de démolition, une arène qui célébra les heures glorieuses du LOSC, et en particulier le doublé de 1946.